RAMASEL

Musicien (Sitar & électronique)

Comme beaucoup de voyageurs qui se rendent en Inde, RAMASEL n’est jamais vraiment revenu.

Il garde toujours dans ses narines cette odeur d’encens et d’égoût, de fumée plastique et d’air chaud, de nuages de fleurs et chariots de misère.

Tous ces petits dieux aux faces hirsutes, aux bras intangibles habitent sa tête, demandant une roupie pour remplir le cœur humain d’illusions.
C’est un sitar, instrument si typique, qui lui reste comme pilier de réalité. C’est un instrument à cordes sympathiques que l’on tient près du corps pour sentir vibrer le monde qui s’écroule et celui qui s’éveille.

C’est dans le bruit des camions, sur des hautparleurs saturés que s’écoute la musique en Inde. C’est dans ce mélange d’harmonie et de chaos que s’écoulent les mélodies de sitar improvisées sur des trames d’objets électroniques (produits à Bangalore, Indian Silicone Valley).

²