Née à Paris en 1985, Léonore QUEFFELEC-ENGERER a effectué, en parallèle de ses études de théâtre au cours Florent, à l’école Blanche Salant et auprès du metteur en scène Andréas VOUTSINAS professeur à l’Actor Studio, des études de Droit et de Science Politique afin de compléter sa formation artistique..
Elle porte un regard sur le monde à travers des articles paraissant dans « La nouvelle Quinzaine Littéraire ».
Passionnée de peinture, elle a exposé ses toiles au deuxième salon de la « poésie et de la mélodie française » en décembre 2019 salle Gaveau où elle intervenait en tant que récitante. Aujourd’hui, elle s’emploie à créer de nouveaux projets alliant de multiples disciplines artistiques afin de créer des liens entre différents univers. Elle est la fille de Yann QUEFFÉLEC et de Brigitte ENGERER (1952-2012).
Interview sur France Musique du 2 octobre 2022
« Ma mère, Brigitte ENGERER, avait un trac monstrueux, j’essayais de lui alléger sa tâche »
> A propos de « Roulette Russe » <
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Dans le Boeing pour Baltimore, alors que c’est la nuit, il y a Brigitte la pianiste et Léonore, six ans. L’enfant manque l’école, comme souvent, pour suivre la concertiste à travers les continents.
Source Babelio
Elle sait qu’elle est la fille d’une artiste atypique et dévorée par la passion.
Elle sait qu’elle doit lutter de toute son énergie de gamine pour survivre à l’anxiété de son génie de mère.
Elle sait que cette âme slave rêve d’un prince russe, un peu paysan, à la Tolstoï, et elle voudrait le lui trouver.
Elle sait que la musicienne et son oreille absolue entendent tout de ses tristesses, alors elle la balade dans des histoires qui les font rire.
Elle sait déjà qu’à la mort de sa mère, le monde perdra toute grandeur. Et sa poésie.
La pianiste internationale Brigitte Engerer est disparue en juin 2012. Dix ans après, Léonore Queffélec signe un récit sur sa mère où la drôlerie le dispute au tragique.«
> Extrait de « Roulette Russe » <
« J’essaie d’être dingue. J’apprends. J’ai beau tout faire pour entrer en HP, ils me disent que je suis normale. C’est dans l’air du temps d’être bipolaire, mais ma psy ne veut pas m’accorder ce privilège. Alors je travaille ma folie. Être maboule n’est pas chose innée. Je veux voir à quoi cela ressemble, un fou. Je pars chez ma psy avec un t-shirt taché. C’est ça l’astuce, une mini-tache sur un t-shirt et ma psy prend soudain au sérieux mes idées noires. »
Roulette Russe, Éditions Anne Carrière, 2022