Jacqueline CERVON

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Née Jacqueline Sené le 6 juillet 1924 à Cervon et morte le 7 juillet 2014 dans le même village, Jacqueline CERVON est une auteure française dont les publications se destinaient aux jeunes.

Nivernais

> Sur son envie d’écrire pour la jeunesse <

« J’écris parce que j’ai envie d’écrire (…). J’espère ainsi ouvrir mes lecteurs à la connaissance des autres et faire exploser le cadre de leurs rêves et de leurs réflexions, en un mot, les amener à se considérer comme les enfants de la planète. »

Jacques PREVERT

Né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche), Jacques PREVERT est un poète français.
Auteur de recueils, parmi lesquels Paroles (1946), il devint populaire grâce à son langage familier et à ses jeux sur les mots.

> Poème : Le ruisseau <

Beaucoup d’eau a passé sous les ponts

et puis aussi énormément de sang

Mais aux pieds de l’amour

coule un grand ruisseau blanc

Et dans les jardins de la lune

où tous les jours c’est ta fête

ce ruisseau chante en dormant

Et cette lune c’est ma tête

où tourne un grand soleil bleu

Et ce soleil c’est tes yeux.

> Poème : Salut à l’oiseau <

Je te salue
geai d’eau d’un noir de jais
que je connus jadis
oiseau des fées
oiseau de feu oiseau des rues
oiseau des portefaix des enfants et des fous
Je te salue

Gérard de NERVAL

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Né le 22 mai 1808 à Paris, il y est mort le 26 janvier 1855. Gérard LABRUNIE, dit Gérard de NERVAL est un écrivain et un poète français
Figure majeure du romantisme français, il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles.

> Dans les bois <

Au printemps l’Oiseau naît et chante :
N’avez-vous pas ouï sa voix?…
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l’Oiseau — dans les bois!

Jules RENARD

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Né à Châlons-du-Maine (Mayenne) le 22 février 1864 et mort le 22 mai 1910 à Paris, Pierre-Jules RENARD, dit Jules RENARD est un écrivain et auteur dramatique français.
Il a été maire de Chitry-les-Mines de 1904 à sa mort.

Nivernais

> Le flottage <

« Sur le pont, regarder le flottage des bûches qui se poursuivent et s’entrechoquent, et paraissent vraiment animées. C’est une foule de bêtes vivantes et bizarres de simplicité ; ni tête, ni membres. Elles culbrent au bas du moulin, et descendent, d’une allure rapide, aussi loin que va la rivière, qui n’a plus l’air de couler. Les bûches ruisselantes glissent, marchent ou bondissent sur elle. Quelques-unes, lasses, se séparent du troupeau et se retirent dans un coin d’eau dormante où elles s’immobilisent peu à peu. D’autres se noient. Et les poissons, que cette invasion effare, se collent contre les bords, sous l’épervier.