JEUDI 15 JUILLET : « Douves évanescentes »

10H00 – 16H00 à CERVON

Rendez-vous au château de Lantilly

L’arrivée au château de Lantilly, en venant de Corbigny, n’est pas d’une évidence certaine, en venant de Cervon, non plus. Et c’est bien ainsi. Il faut observer attentivement le chemin vicinal, s’enfonçant à travers les bocages de l’Anguison, pour trouver ce trésor architectural, surgissant derrière une allée de platanes, protégé par une vaste grille. Dialogue-t-il avec l’imposante grange à étage, située comme pour un face à face, et d’où émerge la moisson du blé d’hiver tout juste récolté ?

Les douves donnent un aspect ouatiné au manoir, loin de l’image des châteaux-forts du Moyen-Âge. Seraient-elles envoutées ? Dans les années 50, on l’évoquait. Depuis trois ans, se déroule ici, un festival de Littérature féminine, lors des journées du Patrimoine. Voici pourquoi ce lieu figure sur notre parcours écopoétique. Cervon est par ailleurs le berceau de Jacqueline CERVON, scénariste. Ici la vapeur d’eau n’est jamais loin, les lettres semblent en suspension, le temps aussi.

10h00 : La journée commence par le passage du pont conduisant vers le hall baroque du château. Accueil par Marie-Josiane DUCROT, maitresse des lieux, et Geneviève PEIGNÉ, poétesse de l’inoubliable « Samedi poésie, dimanche aussi » à Bazoches. Geneviève a écrit un très étonnant livre, Village, elle propose la lecture d’extraits de son œuvre.

10H30 : Le public, attablé dans la cour du château, pratique l’écriture dans l’atelier de Marie-Hélène TREHEUX. Il se familiarise à la production intime et partagée d’une prose poétique.

14h00 : Après le déjeuner – apporter son pique-nique – les textes concoctés sont lus à voix haute, juste avant la balade contée par Jean DOLLET autour des douves. Cette intrusion dans le paysage permet d’aiguiser son ouïe et son regard. Écouter les contes et la musique émanant du violon de l’artiste, observer la circulation des eaux, regarder paitre les vaches nivernaises, piocher à nouveau un conte dans la besace de Jean, tout cela confirme l’empreinte littéraire de Lantilly.

  • Pourquoi ne pas prolonger la magie ambiante, en autonomie, par une randonnée équestre avec l’Éperon, ou par une balade pédestre sur le chemin balisé, à proximité ?